BORDERLINE Bi-Hebdomadaire Numerique N°1 / début novembre 2003

.............................DE GAUCHE A DROITE:

..................................Actualités et programmations Borderline
...............................................................Présentation des mises à jour du site, actualités des intervenants de Borderline
...................................................................................Forum libre (Textes,critiques, visuel,...) ...A vous de réagir...
.............................................................................................Intervenants "on line" ou Présentation et lien site

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EDITO:

 

Salut à tous,

Voici le premier numéro du B-H.N.

Deux fois par mois, vous recevrez un mail correspondant à la première page du magazine

Si vous ne l'avez pas reçu, vous pouvez envoyer "inscrire" à
borderlineweb@free.fr

Vous pouvez intervenir dans le journal par le biais du forum
(réaction, critique, coup de gueule, illustration, dessin de presse, ...)

et vous pouvez me proposer votre site ou intervention on-line
qui pourront être sélectionnés et présentés dans le magazine

Pour la programmation du mois de novembre,
j'invite Lise Semdesart alias Cecile Desmarest de l'association Argraphie à faire la prog.
je commence ainsi un cycle d'invitation où je propose, à des curateurs ou des lieux associatifs, d'inviter
des intervenants en totale liberté. Cela peu modifier l'organisation et mon projet initial pour les
Vernissage Flash. Par exemple, les intervenants que j'invite sont intégralement libres de
ce qu'ils font, mais le curateur invité peut imposer un thème, une sélection, ...
Il ou elle dispose du même budget et moyens que nous (cf. texte présentation borderline) et reçoit
comme tout intervenant la bourse symbolique de 30 euros et peut être en résidence à Borderline.

Les intervenants (autres que ceux du WIP qui commence en décembre) qui désirent rester visibles
plus d'une semaine après leur accrochage " White cube " peuvent faire un ré-accrochage " home galerie "
dans le salon danse et salon détente, en tenant compte des contraintes de ces espaces.
Vous pouvez d'ailleurs voir en ce moment le ré-accrochage de Quentin et d'Elodie...

Le cabinet d'art et WC commence à s'étoffer, n'hésitez pas à ramener vos petites productions maison,
même si vous n'avez jamais présenté ce que vous faites.

N'oubliez pas que les interventions sont visibles en semaine, que le centre de ressource est ouvert (infos sur les
expos de la région, statut de l'artiste,...) et qu'une petite sélection de thés parfumés vous attend...

La librairie, le vidéoclub, et la sonothèque ouvriront fin novembre.

A très bientôt

Damien Bourdaud

Photos soirée d'ouverture:

(de haut en bas)

Programmation:

Curateur invité pour le mois de novembre:

Lise Semdesart

alias Cecile Desmares

Mon choix d'exposition pour ces 4 plasticien-ne-s a tenu compte du contexte de Borderline.En effet, chacun-e à sa manière joue avec la notion de cloisonnement et de frontière :
Des catégorisations scientifiques intégrées comme évidentes et néanmoins arbitraires, que Jean-Marc Savic (biologiste de formation) détourne sous la forme de performances et d'installations, (ré)conciliant humanité et animalité.
De l'idée de surface, considérée comme la limite entre le corps et le monde par Cathy Lemaire (issue des Beaux-Arts de Bourges), dont les sculptures sont conçues en terme de rapports et de représentation.


Cecile Desmarest

Lise Semdesart,
arventurière

présente


Jean-Marc Savic
du 3 nov au 9 nov


présence de Jean-Marc,vernissage+
le samedi 8 novembre de 15h à 20h.



(Texte ci dessus )

 

Mon travail s'intéresse à l'ambiguïté du rapport que la mémoire et ses manifestations entretiennent avec l'animalité, ainsi qu'aux images refoulées qu'elles génèrent.
Le corps animal, matière d'exploration du réel, est un espace de projection et d'extraction fantasmagorique, où nos représentations psychiques et mentales les plus dissonantes se forment.
L'intervention d'éléments d'improvisation ( êtres vivants ou performances musicales ) dans mes pièces, tend à brouiller ce qui est donné à voir.
L'improvisation est une action qui perturbe l'anthropocentrisme de la connaissance.
Je crois que l'humanité manifeste un puissant désir de métamorphose, ancré dans le trouble d'une sexualité multipotente.
Dans ses désirs de transformation, l'homme s'identifie à toutes les libertés supposées de l'animal, tel un fantasme inassouvi d'un pouvoir sans fin de réalisation du désir.
Je m'intéresse aux espaces critiques qui rompent avec l'instant, et je cherche dans les vidéos, à rejouer ou créer une relation d'intimité absurde entre l'animal et moi ( théâtralisation pathétique d'une scène originelle ).

La pièce est une proposition spécifique pour Borderline, questionnant le concept de désir, devenu clandestin dans le milieu de l'art.
Les vers de terre, êtres vivants sans vertèbres, privés du pouvoir de voir ce qui se passe à la surface, creusent des galeries dans l'art, en attendant que quelque chose de nouveau s'y passe.
Les napperons (tressage de sacs plastiques colorés) sur lesquels les lettres reposent, sont l'œuvre de ma tante yougoslave Lula (née en 1933), artiste peintre depuis plus d'un demi siècle.
Je reçois chaque année par la poste, en guise de cadeau, un petit colis de ma tante (peinture, poupée….).
Les morceaux de musique (une quarantaine) constituant l'environnement sonore, ont été composés dans l'urgence au cours de l'année 1998.

Jm savic

Lise Semdesart,
arventurière
présente

"Elévation"


de Cathy Lemaire
du 10 nov au 16 nov


présence de Cathy, vernissage +le samedi 15 nov de 15h à 20h
.

" La problématique de la peinture : la surface et son support, la re-présentation de la peinture posent la question de l'identité et de son statut, interrogeant ce que l'on perçoit, les conventions, le rapport avec le réel et l'espace physique.

L'idée de surface en tant qu'aspect extérieur, ce qui fait limite entre le corps et le monde, en tant qu'étendue plane ou non à couvrir (la matérialité et la représentation), à découvrir et à parcourir, se déplace et évolue à travers divers champs d'expressions : volume, dessin, son et vidéo, élargissant la question de l'identité et le statut de chacun par rapport à l'autre.
Ma démarche est de concilier des éléments (objets ou représentations) de divers environnements : naturels, domestiques, publics et du cadre artistique desquelles de nouvelles identités et situations se créent, où je joue sur la mise en rapport de leurs caractéristiques.
En procédant par des détournements, des inversions et des rapprochements d'objets, de formes et de sens, et en prenant en compte les espaces d'interventions, l'art et la vie se rejoignent estompant les frontières extérieur/intérieur, dominé/dominant, nature/culture, féminin/masculin, vrai/faux, personnel/collectif.

Pour l'espace d'exposition de Borderline l'idée d'élévation, soulever ce qu'il y a dessus, des surfaces prenant de la hauteur, a donné lieu à une pièce in-situ.
L'occupation spatiale crée un environnement proche du public où pourtant une mise à distance s'opère, le laissant à la surface.
Mon intérêt est de rendre visible ce qui se passe " entre ". "

LEMAIRE Cathy, 32 ans
Née à Clichy (92)


EXPERIENCES ARTISTIQUES
· Assistante de J.M. Armleder,
pour le Workshop à la galerie " La Box ", Bourges
21 au 29 janvier 1997
· Réalisation collective des " Walls Drawing ", de et avec D. Tremlett,
Palais J. Cœur, Bourges 15 au 20 octobre 1994
· Réalisation d'une affiche pour la journée du Sida, Bourges
décembre 1995
· Réalisation de peintures murales pour un parking couvert, Evreux (27)
juillet et août 1992

EXPOSITIONS
· Exposition Individuelle,
musée de l'ardoise, dans le cadre du festival d'arts de Trélazé (49) juillet-août 1998
· Exposition individuelle - galerie l'Ecubier, Angers (49) octobre 1997
· Exposition collective à la galerie de la gare " le Squatt ", Menerbes (84) juillet 1994
· Exposition collective, " Das Kleid " - Vienne, Autriche décembre 1994

FORMATION
· D N S E P , Bourges juin 1996
· Ecole d'arts visuels, Evreux 1990-1992
· Bac G3 (commerce) - Evreux juillet 1990

Lice Semdesart , arventurière :


T/F : 02 40 73 77 12
cecildesmarest@liberty.surf.fr

" Ma scolarité aux Beaux-Arts de Nantes (DNSEP en 1995) m'amène à faire certains constats quant aux cloisonnements pratiqués et entretenus notamment dans l'ilôt de l'art contemporain.


C'est l'époque de la fermeture des galeries d'art privées autant que des lieux alternatifs, des manifs ayant lieu à quelques mètres d'une école des Beaux-Arts qui ferme ses grilles pour se vernir en toute tranquillité, des ateliers vacants où l'énergie créatrice consiste à poser un solide cadenas aux portes, de la mise en place des fabriques d'artistocrates pratiquant le sur mesure à l'image des séparatismes préconisés : professionnel/amateur, artiste/apprenti-e artiste … Epoque non révolue, toujours à démitifier.
Qui de la grosse pointure ou de la petite ? Des boîtes à chaussures naîtront de multiples aventures.

Un temps d'immersion dans les coulisses artistiques (Galerie Arlogos, 1997) me permet de peaufiner mon projet de galerie associative, Argrafie, qui voit le jour à l'autome 1999, sous la forme d'un mécénat pour le lieu d' exposition (situé alors au 59, rue de Bel-Air, près du marché Talensac à Nantes).
ARGRAFIE se propose de faire connaître et diffuser les artistes de Nantes et d'ailleurs, qui utilisent tous les procédés graphiques reproductibles ou non (dessin, lithographie, gravure, sérigraphie, infographie, photographie, cinématographie,...) comme étapes nécessaires ou finalités mêmes.


L'art contemporain ayant souvent à souffrir d'incompréhensions, il importe d'y pratiquer des décloisonnements :
- internes, entre autres par le travail en amont que nous menons pour découvrir et faire (se) découvrir des artistes de toutes catégories, les connu-e-s, méconnu-e-s et inconnu-e-s.
- externes, par la mise en place d'événements propices au dialogue sous forme :
d' expositions envisagées comme potentiels de confrontation.
de lectures d'expositions, écrites par des intéressé-e-s non spécialistes n'appartement pas strictement au champ des arts plastiques.


Cette conception extensive de l'art contemporain implique de créer des passerelles dans une perspective non concurrentielle mais complémentaire, en privilégiant les partenariats et les projets interassociatifs (2000 : cocréation du Collectif DAS , réunissant 13 associations de création et de diffusion artistiques nantaises dont Mire, Vidéoz'arts, Zoo Galerie, Ver, Apo 33, les disques de Merkel…). dans et hors nos murs.


A partir de l'été 2000, Argrafie travaille uniquement en nomade pour mettre en place ses projets artistiques (l'exposition collective " Acteurs/Réacteurs ", ricochet au 1er " Actifs/Réactifs " du Lieu Unique, répond à un souci d'adéquation à la réalité artistique nantaise et à une volonté de dialogue sur les politiques culturelles).
Parallèlement, Argrafie prospecte des lieux désaffectés à Nantes dans l'idée de mettre en place un lieu de travail et d'échanges artistiques collectif et pluriel, répondant à un besoin réel pour beaucoup d'acteurs artistiques dont les plus précaires.


En 2002, période de réhabilitation urbaine, Argrafie cocrée le collectif Plexus avec des associations de création et de diffusion artistique (Mire, Apo 33, Cinétic, Les disques de Merkel…) et des individu-e-s, pour la revendication d'un espace de travail transdisciplinaire sur la place nantaise. La réemergence des friches culturelles laisse présager une meilleure écoute et nous décidons d'occuper de façon non clandestine, avec un relais médias, une partie de l'ancienne Bourse du Travail-Maison des Syndicats.
Ce qui se solde néanmoins par une incitation à quitter les lieux, argumentée par 2 cars de crs.
Période propice au bilan, qui m'amène à vouloir développer les potentialités d'Internet comme support de diffusion mais aussi de création artistique.


De 2002 à 2003, je suis la formation hypermédi@, de conception et développement multimédia à l'école de Design de Nantes.


L'invitation de Damien Bourdaud à présenter 4 plasticiens durant le mois de novembre, me replonge dans le bain artistique avec d'autant plus d'intérêt compte tenu du climat politique national ré-g/pressif. A l'heure des boutiquiers, l'association Borderline a le mérite de (se) donner les moyens de création et de diffusion artistiques de manière non discriminatoire et concrète (centre de ressources informatives et matérielles). "

 

 

ACTUALITE:

Quentin Faucompré :

 

"Les Accidentés de l'Anecdotique"

(...) Développer une logique de la complexité et de la contradiction sur un
ton libre et continu au service d'une pensée proposant un jeu permanent
entre les codes et les règles de la représentation.
Mes dessins sont conçus comme des jeux de mots visuels. Ils ne sont pas
l'illustration d'une idée. Le dessin est l'idée.
L'espace de la feuille est considéré comme un espace scénique à part
entière. Cet espace ne propose pas au spectateur un constat, mais accentue
plutôt l' idée de friction, de transformation, et de variation.
Mon travail témoigne d'un processus obsessionnel proche de celui des poupées
russes.

Q.T.

Actualités des intervenants :

ERRATUM:

 

Des problèmes techniques de la part de Free Télécom ont mis
hors services tous les sites persos le WE du 18 oct

Nombreux d'entre vous m'ont écrit pour me signaler que mon adresse n'existait plus,
je vous en remercie .

Vous pouvez des à présent retrouver mon site en ligne à la même adresse:

http://damienbourdaud.free.fr

et vous n'avez plus besoin de passer par mon site pour accéder à Borderline
vous pouvez passer par:

http://borderlineweb.free.fr

Si vous voulez vous inscrire ou inscrire un(e) ami(e) à Borderline Bi-Hebdomadaire
Envoyez " inscrire " à

borderlineweb@free.fr


NUITEROTIK :

 

Grand retour de Nuiterotik !

Avec plein de nouvelles surprises !

Prochaine soirée le Samedi 29 novembre dés 21h

Thèmes et Dress code sexy annoncés dans le prochain
Numéro de Borderline Bi-Hebdomadaire

Réservation et Dress code obligatoire
Interdit au -18 ans

Entrée refusée à partir d'1 h du mat
Entrée Gratuite

Attention !
Cette année les soirées érotiques auront lieu
tous les deux mois.
alors ne loupez pas la prochaine car la suivante sera fin janvier..

Info :

nuiterotik@free.fr
ou
0670393417


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Texte général

Amélie LABOURDETTE et David ZARD


Depuis quatre ans, nous avons engagé un travail d'exploration et de déconstruction des codes esthétiques et narratifs du cinéma qui s'est traduit sous la forme de traitements vidéographiques et d'installations (cf. CV).
Cette recherche met en jeu la question du réel dans sa relation au dispositif cinématographique.
Quelques axes de cette recherche peuvent être définis de la manière suivante :
· nous concevons le film comme une expérience réelle, intime et collective, aussi bien sur le plan de la réalisation du film (le film comme performance) que sur le plan de sa réception (le film comme prise de conscience).
L'expérience cinématographique correspond ici à une sortie de soi questionnant la dimension communautaire, réelle, imaginaire ou symbolique qu'elle constitue pour le sujet, qu'il soit acteur ou spectateur ;
· nous questionnons la relation corps réel / corps symbolique : par exemple Dispositif d'intimité (1999), tentait de déconstruire le fantasme pornographique, de le traverser en donnant une place au discours amoureux ; ou dans l'installation Leur impatience se confondait avec l'espoir de participer à un cataclysme général (2001), le spectateur était mis en présence d'une scène tangible et d'un espace imaginaire contigus afin de rendre perceptible la différence et le rapport des dimensions réelle et virtuelle, c'est-à-dire les modalités de la présence et les espaces-temps qu'elles créent ;
· nous construisons des fictions fondées sur un principe de narration fragmentaire dans Leur impatience… ou mais les enfants avaient cessé de rire… (2002), films de montage utilisant des extraits de films préexistants dans lesquels les codes de narration classique sont suspendus pour faire émerger des figures allégoriques du cinéma : la disparition, l'enfance, les instruments de vision, l'écriture analogique-symbolique et le passage au langage numérique-informatique, etc. Ces figures constituent le récit fragmentaire d'un événement passé ou à venir qui s'adresse directement au spectateur en tant que spectateur pour lui parler du devenir des images et du langage programmatique qui le travaille de manière croissante, pour lui montrer ce que les programmes produisent sur sa conscience lorsque ceux-ci ne lui racontent plus rien et ne font qu'opérer.

Notre travail s'est donc concentré sur le choix et l'utilisation d'images de films de fictions en tant que matériau vidéographique pour créer une lecture allégorique de ce que fabrique le cinéma au-delà des images : une nouvelle conscience du monde.
C'est grâce aux analyses de Bernard Stiegler sur le temps du cinéma que nous pouvons formuler la prochaine étape que constitue le projet du Désaveu (Le désaveu est un triptyque vidéographique en cour de réalisation qui se finalisera en installation).
Il s'agit pour nous de prendre acte du désir d'histoires qui nous conduit à voir des films et à mieux comprendre non seulement ce que ces films produisent sur notre conscience mais surtout comment ils le produisent.
A partir de cette question, nous nous proposons de jouer avec les moyens esthétiques et narratifs du cinéma afin d'appréhender comment notre propre conscience se rapporte au cinéma pour fabriquer notre histoire et plus largement l'Histoire, autrement dit, du temps et de la mémoire.
Si nous avons jouer avec les codes de la fiction pour créer des récits allégoriques de l'expérience cinématographique, il s'agit aujourd'hui de procéder à un dé-montage de la conscience cinématographique en abordant le montage comme expérience critique.
Le traitement que nous faisons subir aux films de fiction tend à faire apparaître les puissances et les limites du cinéma dans ses rapports à la réalité physique, psychologique et politique.
Le désaveu entreprend alors de " raconter ", à travers des extraits de films considérés comme archives, l'aventure de la conscience humaine embarquée dans l'expérience cinématographique en jouant avec les codes de fascination produit par le cinéma pour mieux saisir les " effets de réel " dont il tire son pouvoir.

Vue générale de l'expo: (accrochage "white cube" du 20 au 27 oct 2003)

Réacrochage mode "home galerie" du 27 oct au 8 nov 2003:

Elodie Houngbo :

 

"Objet:corps"

Autour du corps, sinon avec le corps..
D'abord des fragments,sorte de décontextualisation de certaines parties du corps;
première réflexion qui tend ensuite vers une percéption du corps comme objet-corps.
Une tentative d'objectiver le corps et ainsi d'humaniser l'objet.
Puis ce corps-objet se manifeste dans l'avachissement,le débordement; devenant alors une masse inquiétante, monstrueuse.
Soustrayant mon propre corps à ce processus de métamorphose, je fais de mon corps l'objet.
Une façon de traiter celui-ci qui va à l'encontre de ce que l'on nous donne à voir en
matière de corps féminin dont l'obsession est de ne faire aucun pli, un corps souvent rectifié,gommé.
A l'inverse,je donne à voir ce qui est supposé rester dissimulé, allant même jusqu'à l'excès.
Corps qui devient matière à travailler, corps qui redevient objet; unefaçon de punir ce corps coupable d'exister dans sa forme la plus épanouie.

 

 

J'ai cru faire exister ce qui n'était que dans mon esprit.
J'avais cru avoir conscience du résultat.
Je crois organiser.
Je pourrais croire que je calcule.
Je crois parfois que je maîtrise.


J'ai cru reconnaître ce à quoi j'avais donné naissance.
Ai-je donné naissance à un monstre?
Ou est-ce la meilleure chose qui pouvait se produire?
Ce n'est peut-être pas un monstre.
C'est une chose inattendue.
N'est-ce pas alors au sein de cet étonnement
que je devrais habiter?

Elodie Houngbo


Vue générale de l'expo: (accrochage "white cube" du 27 oct au 1 nov 2003)

Appel à residence:

Appel à résidence d'artistes à Nantes


BORDERLINE SHOW-BEDROOM NG

Propose une résidence d'artiste

Résidence d'un mois maximum et d'une semaine minimum en 2004.

Soit pour une intervention totalement libre d'une semaine,

Soit pour un " Works in progress "
(Présentation d'une ancienne pièce/intervention au début du mois, puis élaboration sur place d'une nouvelle pièce/intervention présentée en fin de mois)


Frais de transport remboursés à hauteur de 150 euros maximum
Chambre indépendante,
Accès au centre de ressources (camera et photo numérique, PC, ADSL, I Mac graveur DVD,...)
+ 30 euro " symbolique "*


BORDERLINE show-bedroom NG
indépendant économiquement et politiquement,
est un lieu clandestin de création, d'interventions et de rencontres sans catégorisation ou discrimination par le milieu économique ou social, par l'âge, le médium, la discipline, la notoriété, le style et l'opinion des artistes et du public.

3 espaces d'exposition, une librairie, un vidéoclub de vidéo d'artistes, 2 résidences,
bar-salon de thé,3 salons d'ambiance, un centre de ressources,
un site Internet Bi-hebdomadaire, production vidéo, CD, CD-ROM et livres d'artistes…

 

Envoyer dossier avant le 2 Décembres (réponse le 13 Décembre.)
suffisamment affranchie pour retour et comprenant ce que vous juger nécessaire à la compréhension de vos réalisations (photo, vidéo, texte,…) à

D.Bourdaud / BORDERLINE 8 place de la bourse 44000 Nantes
(attention Adresse postale, pas adresse du lieu !)

(Pour tout envoie par le net prévenir avant)

 


Plus d'info sur
http://borderlineweb.free.fr
ou
borderlineweb@free.fr
ou
06 70 39 34 17


*(bourse symbolique, attribuée systématiquement à tous les intervenants à BORDERLINE, fixée pour la saison 2003-2004. Tous les bénéfices de l'association sont utilisés pour la production des artistes et des curateurs, nous espérons augmenter cette somme à l'avenir mais pour l'instant nous payons le prix de l'indépendance…)

Appel à résidence à Nantes de curateurs ou de lieux associatifs

BORDERLINE SHOW-BEDROOM NG

Propose une résidence de curateurs ou de lieux associatifs


Résidence d'un mois maximum en 2004.

Invitation à faire la programmation*, à présenter les artistes que vous soutenez et à rencontrer les artistes de BORDERLINE.

 

Frais de transport remboursés à hauteur d'un trajet A/R en voiture (essence, péage,..)
Chambres indépendantes + chambre chez l'habitant
accès au centre de ressources (camera et photo numérique, P.C. ADSL, Imac graveur DVD,...)
+ 30 euro "symbolique "** par artistes et pour le curateur

BORDERLINE show-bedroom NG
indépendant économiquement et politiquement,
est un lieu clandestin de création, d'interventions et de rencontres sans catégorisation ou discrimination par le milieu économique ou social, par l'âge, le médium, la discipline, la notoriété, le style et l'opinion des artistes et du public.

3 espaces d'exposition, une librairie, un vidéoclub de vidéo d'artistes, 2 résidences,
bar-salon de thé, 3 salons d'ambiance, un centre de ressources,
un site Internet Bi-hebdomadaire, production vidéo, CD, CD-ROM et livres d'artistes…


Envoyer dossier avant le 2 Décembres (réponse le 13 Décembre.)
suffisamment affranchie pour retour et comprenant ce que vous juger nécessaire à la compréhension de vos réalisations (photo, vidéo, texte,…) à

D.Bourdaud / BORDERLINE 8 place de la bourse 44000 Nantes
(attention Adresse postale, pas adresse du lieu !)

(Pour tout envoie par le net prévenir avant)


Plus d'info sur page d'accueil provisoire sur
http://borderlineweb.free.fr
ou
borderlineweb@free.fr
ou
06 70 39 34 17

* (Un nouvel intervenant toutes les semaines plus un intervenants en " Works in progress " d'un mois)

** (bourse symbolique, attribuée systématiquement à tous les intervenants à BORDERLINE, fixée pour la saison 2003-2004. Tous les bénéfices de l'association sont utilisés pour la production des artistes et des curateurs, nous espérons augmenter cette somme à l'avenir mais pour l'instant nous payons le prix de l'indépendance…)

 

Présentation site:

 

Découvrez le site

"desktopgraffiti"

de l'artiste Bruxellois

Christophe Floré

http://www.desktopgraffiti.be

Actualisations Fiches intervenants à......

SHOWBEDROOM :

Amelie Labourdette :

 

… MAIS LES ENFANTS AVAIENT CESSE DE RIRE …

(vidéo, 22 min, 2002 présentée à Show bedroom, en juin 2002)


" Le XXème siècle est à la fois le siècle des technologies de l'industrie de la vitesse, et le siècle où, comme jamais auparavant, les corps ont été soumis à une industrie de l'anéantissement, autrement dit à une programmation, à grande échelle, de leur réelle disparition ".


Cette vidéo se présente comme un hommage au cinéma en même temps qu'une réflexion esthétique du montage numérique. Cet essai " coupable " et autocritique, dans la mesure où il utilise les moyens qu'il soupçonne, met en jeu le processus de greffe numérique et de manipulations du " corps des images ". Il est question des rapports qu'entretiennent le langage et les images (au sens générique du film) en confrontant la dimension plastique des textures (l'image, le son) et la dimension sémantique du discours. Prenant pour fil conducteur la figure de l'enfance, la vidéo articule trois moments qui décrivent un processus de " dépoétisation " du cinéma en dénonçant, de facto, la vanité et le danger d'une " spectacularisation " purement technologique qui évacuerait l'humain, c'est-à-dire, l'ignorance, le doute, l'erreur, mais également la mémoire et la capacité d'oublier fondée sur un principe de sélection constitutive.


La première partie représente l'enfance du cinéma, sa dimension non verbale sous la forme d'une esthétique fragmentaire, associant des images archaïques et décontextualisées (prélevées dans un cinéma devenu archive ou banque de données). Elle présente des états de corps suspendus, consumés par la déflagration du monde et la dégradation des images. L'apparition de phrases (extraites de la littérature conçue également comme banque de données, ici Duras et Lowry) semble constitué un récit obscur, indécidablement auroral ou crépusculaire. Ni commentaires, ni sous-titres, ces fragments parlent d'un événement énigmatique qui convoque la mémoire et la résistance. Dans un second temps, se manifeste l'enfance du langage, à travers un usage de la définition comme fondement du sens des mots conçus comme outils et comme armes. Les mots définis sont ceux prélevés de la première partie qui, décontextualisés au deuxième degré, sont ramenés à leur signification neutre. Une voix informatique décline les définitions de manière impersonnelle. Dans cette partie, le contenu vidéographique reprend des plans de la première partie en conservant certains blocs intacts ; mais s'opère une sélection différente (substitutions, altérations des images et des agencements). Le troisième moment mélange des images des parties précédentes et une imagerie technologique où les corps réels sont remplacés par des corps machiniques et synthétiques. C'est la perte de l'innocence du cinéma mise en œuvre par la technicisation croissante des images. Le langage poétique ou définitionnel s'est transformé en langage informatif et informatique: le langage de la programmation.

" Quand Haugeland nous assimile à des ordinateurs un peu limités, il oublie que l'homme ne se définit pas forcément par son intelligence ou ses facultés de raisonnement… mais peut-être plus encore par le savoir de son ignorance ; c'est cette faculté qui lui permet de s'engager dans l'incertain, d'en partager l'angoisse avec ses semblables, et de se poser toujours des questions imprécises et sans réponse, comme celle justement, d'une définition de la nature humaine ".


A la fin, les corps tombent, s'évanouissent comme vidés de leur vitalité. L'écran est progressivement contaminé par l'ensemble des fragments de textes qui apparaissent et disparaissent dans un chaos programmatique en formant un clignotement d'alarme.


Un épilogue montre, en images de synthèse, le corps d'un enfant flottant dans une pièce vide, blanche, virtuelle. La chair numérique de l'enfant est scarifiée et immédiatement recousue par des machines technologiques dont les extrémités coupent et soignent dans une opération qui s'annule elle-même, un geste vain commandé par on ne sait quel " cerveau ". Le film se clôt sur ce non-sens apparent suggérant, dans la panique des signes symboliques et informatiques qui inondent l'écran, l'absence programmée du réel. L'image de ce supplice exercé sur un corps d'enfant virtuel enferme le paradoxe de la représentation directe de la violence par des moyens purement numériques où le corps physique a complètement disparu. A partir de cette image la question se pose de comprendre notre rapport à la représentation de l'" inhumain " (l'effusion volcanique aussi bien que la torture d'un enfant), à la fascination de l'horreur qu'exercent certaines images. En outre elle met en relief la puissance et le rôle des " nouvelles images ", de plus en plus maîtrisées puisque faisant de plus en plus l'économie du réel.
Un cercle vicieux se dessine alors qui part du problème historique de la programmation de l'horreur, passe par l'horreur de la programmation dont l'enfant est l'allégorie, pour indiquer l'avenir inquiétant du programmatique comme crise et questionnement du réel ou tout simplement de l'expérience humaine.


" Dans cette poussée de constructivisme intégral, une question monte : quelles lignes d'imaginaire se dessinent encore, lorsque le geste créateur est privé du ressort de l'extériorité ?" (A. Renaud-Alain, Cahiers du cinéma, octobre 2003)


" Le vidéographique a défini une zone de jeu d'une grande liberté, avec tous les excès que cela suppose ; espérons que l'esthétique digitale saura encore rappeler les images et actualiser le Fort-Da pensé par Freud un siècle plus tôt, qui nous assure de ne pas rester pétrifier devant l'absence et démunis par notre impuissance à penser, car comme le rappelle Umberto Eco, " Les difficultés pour construire une machine pensante ne dépendent pas de la difficulté de faire penser une machine, mais de notre propre difficulté à savoir comment nous pensons ". (F.Parfait)

Amélie LABOURDETTE (29 ans)
8 allée Duquesne
44000 NANTES
06 21 03 1616
VIDEASTE, Artiste Plasticienne


FILMOGRAPHIE
2003: Le désaveu, premier matériau d'un projet d'installation vidéo, film de montage
2002 : … mais les enfants avaient cessé de rire…, vidéo de montage (images de
films préexistants, cut up de textes, images de synthèse, 22 min)
2001 : Leur impatience se confondait avec l'espoir de participer à un cataclysme général,
vidéo de montage (4 min)
2000 : Les chiens, vidéo (fiction / performance, 13 min)
1999 : Dispositif d'intimité, vidéo (fiction / performance, 7 min)
Ce qui engendre le désir de faire du cinéma…
vidéo (manifeste parodique,7 min)
1998 : Le strip-tease, super 8 (tableau vidéo, 4 min)
Camera natura, super 8 (tableau vidéo,1 min 50)

INSTALLATIONS

2001 : Leur impatience se confondait avec l'espoir…, vidéo projection + tableau
vivant + diffusion d'une bande sonore
1999 : Dispositif d'intimité, vidéo sur moniteur dans " salon " aux parois couverts
de glacis de sucre teinté de rouge
1998 : Tableau du ténor baroque à la chair technologique contaminée, tableau
vidéo projeté sur le décor reconstitué du tournage
La machine métamorphique, projection vidéo sur dessin rhizomatique de
1m/1m suspendu + projection diapo (table dissection en dentelle) sur rideau de fumée

FESTIVALS / EXPOSITIONS
2003 : Films de l'Angle mort, (festival) à Auberive (Haute-Marne)
La longue nuit du court, (festival) à Nantes
Interzone, (festival) à Strasbourg
2002 : Show-bedroom, à Nantes
2001 : Pontage (exposition collective à la galerie de l'ERBAN), à Nantes
Festival Bandits-mages, à Bourges
2000 : Festival Premier plan, section nouvelles technologies, à Angers
1999 : Femmes en Europe, (exposition collective à la Cité des Congrès), à Nantes
Fin de siècle, New-York, à Nantes
1998 : Écran Total, festival à l'ERBAN, à Nantes
Première pression à froid (exposition collective), à Nantes
FORMATION /
CONNAISSANCES TECHNIQUES

Maîtrise des bancs de montage virtuel :
Final cut Pro, initiation à Média 100, sur Macintoch
Adobe-Première, sur PC et Mac
Maîtrise des bancs de montage Cut et Multi-machine Bétacam SP.
Maîtrise des logiciels :
Photoshop, Illustrator (infographie)
Wavelab (son)
Word, AppleWorks6 (traitement de texte, tableur)

2000 : DNSEP (Diplôme National Supérieur d'Expression Plastique) avec les
félicitations du jury, Ecole Régionale des Beaux Arts de Nantes (bac+5)
1998 : DNAP (Diplôme National d'Art Plastique) avec les félicitations du jury, ERBAN
1995 : Licence de psychologie (UFR de Besançon)
1991 : Baccalauréat B (section économie)

EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLE

2002/2003 :
Intervenante artistique dans un atelier son : création d'un court métrage sonore (du 22 au 26 avril), à Auberive (Haute-Marne)
Intervenante artistique dans un atelier infographie/vidéo au Collège Chavagnes, à Nantes
Vacations au poste de professeur d'arts plastiques, à Nantes et La montagne
2001 :Assistante réalisation sur un court métrage produit par D.Film, à Paris
Assistante réalisation (castings, coordination de l'équipe technique, répétitions) sur un court métrage (35 mm) de Bart Manlay, produit par Média CD et le Conseil Régional des Pays de la Loire
2000: Assistante réalisation sur un film de Bart Manlay commandé par Alcatel,
produit par DVB, à Paris
1999: Infographiste chez CTN (juillet/août/sept),filiale multimédia de Dubois :
création de chartes graphiques et d'écrans pour DVD (Beauté volée, Allemagne année Zéro, Voyage en Italie, Liens secrets…), à Paris
1994/1995:
Création d'une galerie alternative d'art contemporain
" le pavé dans la mare " (Association loi 1901 " Sauf 'Art "), à Besançon


DIVERS

2001 : Écriture d'un scénario de court métrage ("Germination")
Expérience de tournage avec la caméra numérique Canon XL1.
Anglais : parlé, écrit

LO-RENZO

Texte sur intervention:

BANG-BANG à SHOW-BEDROOM

>>>>>>>>>>>>>>>>visuel bang-bang>>>>>>>>>>>>>>>>>>

Tetxe generale:

LO-renzo regarde trop la télé...mais je crois qu'il aime ça!

Visuel ci-dessus

 

coordonnées :

LO-renzo
LC-A - le jardin d'hélys
route départementale 705
24160 Saint Médart d'Excideuil
06 81 34 07 56

L-C-A@LO-renzo.com


CV LO-renzo (sélection 1991-2003)
miniature
1991 / diffusion d’une création images en mouvement dans l’émission de création télévisuelle JAVA N°9-CAMERA / TLM-ELAC – Lyon

suites
1991 / exposition collective UN JARDIN DANS UN JARDIN / le jardin d’hélys - Lyon

le déjeuner sur l’herbe avec le soutien des entreprises VACHON S.A. et de la société Cotonnière Lyonnaise
1992 / exposition collective IMPROVISATIONS PERIPHERIQUES / le jardin d’hélys - Lyon

bas le mur avec le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Rhône-Alpes
1993 / exposition personnelle présentée à l’occasion de la 1° Biennale d’Art Contemporain de Lyon / le jardin d’hélys - Lyon

— 1993 / exposition collective CULTURE & ENTREPRISE / école des Beaux Arts - Aix en Provence

— 1993 / participation durant 24 heures non stop à la 3° BRADERIE DE L’ART-ART POINT M / Roubaix

ready arrhe à compter de 1993
1994 / présentation de la collection des ready arrhe chez PASCALE LESNES / galerie Pascale Lesnes - Paris

je ne supporte pas
1994 / exposition collective SALON DE MUSIQUE-LARA VINCY / galerie Lara Vincy - Paris

elle s’engage-le point sur le i
1995 / performance collective & familiale dans le cadre du festival MUSIQUES EN SCENE-GRAME / Lyon

L-C-A travail en cours
1996 / atelier-projet / le jardin d’hélys - St. Médard d’Excideuil

l’artiste revient de loin
1999 / exposition collective L’ART EST OUVERT-ADDC / le jardin d’hélys - St. Médard d’Excideuil

interventions plastiques travail en cours
1999 / travail de re-création permanente sur la totalité du parc de 12 hectares et sur 30 ans / le jardin d’hélys - St. Médard d’Excideuil

palette
2001 / exposition collective ART EN DEPOT-LAC&S / Nedde

la cabane de LO-renzo
2001 / exposition collective UN CERTAIN REGARD SUR LA NATURE-EDGAR / Bernay

champion du monde champion d’europe
2002 / exposition collective JEUNE CREATION 2002 / Grande Halle de la Villette - Paris

— 2002 / micro-résidence à SHOW-BEDROOM-DAMIEN BOURDAUD / Nantes

ready arrhe à compter de 1993
2003 / le ready arrhe 1917 est à LENDROIT / galerie LENDROIT - Rennes

champion du monde champion d’europe
2003 / exposition collective SPORTISSIMO LE SPORT DANS LES REGLES DE L’ART / Centre d’Art Contemporain - Lacoux

divers

— 1993 / obtention d’une allocation d’installation d’atelier / Direction Régionale des Affaires Culturelles Rhône-Alpes

— 1995 / obtention d’une allocation d’installation d’atelier / Direction Régionale des Affaires Culturelles Aquitaine

— 1997 / obtention d’un passeport culturel dans le cadre de la 8° BIENNALE DES JEUNES CREATEURS D’EUROPE
ET DE LA MEDITERANEE-CIRCUITO GIOVANI ARTISTI ITALIANI-CITTA DI TORINO / Torino-Italie

— 2002 / participation et organisation du FESTIVAL DU PLAISIR-SYLVAIN CIAVALDINI-LO-renzo / le jardin d’hélys - St. Médart d’Excideuil

— 2002 / lauréats avec la classe de CM2, Agnès Gateau enseignante & Emmanuel Droin architecte DPLG du concours CABANES, CONSTRUIS TON AVENTURE!-EDUCATION NATIONALE-INSTITUT FRANÇAIS D’ARCHITECTURE / école Marie Navarre - Naily

REVUE DE PRESSE LO-renzo (sélection 1991-2003)

miniature
1991 / diffusion d’une création images en mouvement dans l’émission de création télévisuelle JAVA N°9-CAMERA / TLM-ELAC – Lyon
La qualité picturale et graphique du travail de LO-renzo a retenu l'attention de l'équipe de rédaction de java émission de la création télévisuelle diffusée sur TéléLyonMétropole. Nous avons sélectionné une de ses oeuvres dans notre numéro du mois de mars 1991 consacré aux images de synthèse.
Claude Jaget C.A.M.E.R.A.

poussière de sable & feux
1991 / exposition collective SUITES EN SOUS SAULE / le jardin d’hélys - Lyon
« Dans les installations en forme de spectacles privés LO-renzo allume des feux, pose des repères, aménage des sites. »
Annie Trouttet LYON LIBERATION

suites
1992 / exposition collective UN JARDIN DANS UN JARDIN / le jardin d’hélys - Lyon
« Sur les écrans de LO-renzo, les images dilatent, avec violence ou douceur, le temps et l'espace. »
Bernadette Bost LE MONDE Rhône-Alpes

bas le mur avec le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Rhône-Alpes
1993 / exposition personnelle présentée à l’occasion de la 1° Biennale d’Art Contemporain de Lyon / le jardin d’hélys - Lyon
« Installées au sol, adossées aux murs, solidaires ou solitaires, de répétitives palettes de transport jouent les vedettes au jardin d'hélys. Détournées de leur prosaïque et première fonction porteuse, devenues sculpture par la grâce nécessaire et suffisante du ready-made et l'intervention du geste artistique, elles s'accolent deux à deux, dos à dos ou pied à pied, s'agrémentent d'accessoires. »
Nelly Gabriel LYON FIGARO

ready arrhe à compter de 1993
« Duchamp aurait adoré, lui dont les mânes sont invoquées à travers un ready arrhe à base d’un rouleau de papier hygiénique. ceux de Klein et d’Opalka le sont également par le truchement d’allusions à leurs oeuvres tout aussi subtiles. »
Nelly gabriel LYON FIGARO

St. Médart d’Excideuil LO-renzo, en quête du chaudron. ...travail en cours...
« LO-renzo - ah, coquetterie du trait d’union - esthète d’avant garde, cheville ouvrière du domaine des Gissoux. »
Alain Bernard SUD OUEST Dordogne

interventions plastiques ...travail en cours...
1999 / travail de re-création permanente sur la totalité du parc de 12 hectares et sur 30 ans / le jardin d’hélys - St. Médard d’Excideuil
« Après le déluge, le parc. LO-renzo a fait subir des transformations analogues au parc paysager du XIX° de 12 hectares. La tempête a posé quelques jalons: une centaine d’arbres, parmi lesquels des monuments, gisaient sur le sol. Au lendemain du drame, un artiste Grec, Vassili Michaïl, a laissé des traces dans le parc, à la mémoire des «disparus». Ici un cèdre du Liban vieux d’un siècle et demi est encore affaissé: «Je le laisse, la nature va le réinvestir. Même si on me prévient qu’il risque d’attirer les insectes». Mais le résultat est là, surprenant. Près de la bambouseraie, un roncier, un roncier de cinq mètres de haut, soigneusement taillé par LO-renzo plusieurs fois par an. Des canards et des chevreuils squattent dans les parages. Enfin les pousses reprennent. «Rendez-vous dans trente ans. »
Gilles Gazel SUD OUEST Dordogne

FESTIVAL DU PLAISIR
2002 / participation et organisation du FESTIVAL DU PLAISIR-SYLVAIN CIAVALDINI-LO-renzo / le jardin d’hélys - St. Médard d’Excideuil
« PING-PONG. Le thème du festival, c’est le désir. Laurent Le Forban, encore un peu gamin, essaie de dessiner «une foufoune», comme il dit, dans une grange attenante au château. Autant d’essais, autant de rature. «C’est comme le désir, à chaque essai, il s’échappe, je la raye et on l’oublie.» Pour enfoncer le clou, LO-renzo, festivalier et organisateur, s’est mis à jouer au ping-pong contre ces mêmes murs «tagués». Pas facile choisir la bonne cible, ni de viser juste. »
Gilles Gazel SUD OUEST Dordogne

BORDERLINE* (SHOW-BEDROOM NG)

Accés au BB-H numéro 1
Accés au BB-H numéro 2
Accés au BB-H numéro 3
Accés au BB-H numéro 4
Accés au BB-H numéro 4 Bis
Accés au BB-H numéro 5
ccés au BB-H numéro 6
Accés au BB-H numéro 7

Accés au BB-H numéro 8